Notre père qui est (aussi eux)
que ton NON soit sanctifié
Arrêtons-Nous sur une interprétation biblique qui permet de s’émanciper du carcan paternel, figure on ne peu plus mythique de l’ogre qui dévore ses enfants qui ne sont pas sages à l’instar de Saturne avalant tout cru Jupiter.
Notre père, le père puissance, l’homme en général comme la femme est la mère en général, l’homme donc est parmi tous les mâles. Retenez bien ce mot qui explique bien évidemment de nous délivrer du Mal!
C’est pourquoi le père est (aussi eux). En nous, les mâles, nous avons tout ce que peut être l’homme. Un être qui peut commettre des exactions terribles sous couvert d’une religion, d’un ordre ou d’un état. Un être qui peut être bon jusqu’au sacrifice. Chacun d’entre nous est responsable de l’action de l’autre. C’est pourquoi il est tant utile de parler, de se cultiver, de s’éduquer, de partager car un homme à l’autre bout de la terre qui commet un crime trace aussitôt en tous les hommes un stigmate presque indélébile de cette violence.
Mais une action juste fait de même et c’est ainsi qu’en nous se côtoient le « bien et le non-bien ».
Donc nous sommes tous des pères en puissance. Le père éduque, il transmet, il transgresse, il permet de se détacher et de commencer à vivre pour soi.
C’est alors que le Non prend toute sa forme. Dire non c’est accepter immédiatement de ne plus être aimé. Dire Non, c’est une marque comme notre Nom d’un fait qui nous identifie, qui nous sort de la norme qui peut nous frapper d’ostracisme. Non, No en anglais qui s’entend comme Now, « maintenant » c’est s’affranchir du passé et du futur afin de vivre le présent. Et vous avez sans doute eu l’occasion de remarquer que le présent est l’anagramme de…. SERPENT! Adam et Eve ont goûté l’arbre qui mélange les lettres afin que le présent éternel devienne une tripartition du temps.
Il est temps alors de dire NON et de sanctifier l’acte car il me rend d’autant plus sacré qu’il me sort de l’uniformité, tellement chère à notre société. J’ai un rêve! Que la masse se réveille afin de devenir des individus responsables d’eux-mêmes.
que ton règne vienne
que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel
C’est ainsi que Notre règne peut commencer. Que nos actes entre ciel et terre prennent place juste. Chaque chose à sa place et chaque place a sa chose. Jugés non par les ordalies mais par nous-mêmes nous devenons pleinement acteur de notre vie sacrée qui est aussi une sacrée vie!
La volonté, c’est la puissance de notre individualité. Ce sont nos reins qui nous déterminent à être. Cette volonté respecte juste la règle sacrée: ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
A chaque jour suffit sa peine. Chaque jour est encore une réflexion à vivre le présent. Le pain, qui se disait PAN au Xe siècle peut signifier ainsi le Dieu Pan; celui de la totalité. Dans le pain il y a l’épi de blé qui fait la farine. Il y a l’eau indispensable à la vie et le levain (LEVE UN), cette adjonction de champignon qui est une injonction à devenir unique.
Par (Père) donne-nous nos offenses,
Et oui!! La préposition Par vient du latin PER qui vient du grec PERI (au sujet de). Mais la lecture que je vous propose nous fait réfléchir.
Père, donne-nous nos offenses. Car c’est plus juste, plus fondateur de se retrouver avec la responsabilité de ce qu’on a fait plutôt que de croire sottement qu’un Dieu à barbiche nous pardonne et que nous pourrons aller au royaume de dieu. Pfff, la vie sur terre est notre vie et elle nous appartient.
comme nous par (PERE), donnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Là encore tout s’éclaire plus simplement. Si tu m’offenses, cela me touche certainement mais ce qui compte c’est que toi tu comprennes en quoi cela est-il juste ou non d’offenser. Car offenser veut dire heurter, frapper. Comme le disent si bien les chinois: quand on suit quelqu’un de bon on apprend à devenir bon. Quand on suit un tigre, on apprend à mordre.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
Et ne nous (met pas sous) la tentation. Encore une réflexion afin de déculpabiliser. Mais non, désolé. Nous nous y mettons tout seul sous la (tente à scion). Le scion est un rejeton et donc la tente du rejeton, c’est notre propre capacité à nous couvrir afin de ne pas montrer le rejeton qui est en nous. Un rejeton n’est pas sur le chemin du bon mais a dévié. Ainsi, parfois, nous nous laissons aller à la facilité de redevenir ce gamin qui n’en fait qu’à sa tête, ne s’occupant pas des conséquences que ses actes peuvent avoir.
mais délivre-nous du Mal.
Mais délivre-nous du Mâle, cet homme sans conscience, juste montrant ses atours sexuels qui l’identifient à « en avoir » selon les critères d’une société en « mal » de mâles » devenus hommes.
Amen
Et la conclusion des plus « marrantes »: A Men, A préfixe privatif et Men, « les hommes » en anglais. Donc Amen prend sens de : sans les hommes!
Ce qui est en soi une bonne conclusion car ce que l’humanité recherche, ce ne sont pas LES hommes ou LES femmes, mais L’homme et La femme.
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