Enfin nous arrivons à la fin de cette année folle. Je ne vais pas revenir sur celle-ci car ne pas en parler la rend tout simple caduque. Alors fêtons cette nouvelle année qui s'annonce riche de rebondissements! Ce qui va nous tenir, oserais-je dire, c'est de ne pas tomber dans la morosité et rester vigilant sur l'atteinte à nos libertés. Je crois qu'il est de mise de dire simplement que nous désirons que chacun d'entre nous soit responsable de lui-même et libre de ses actes et pensées.
Mais il va falloir ritualiser ce passage à la nouvelle année car nous nous sommes trop chargés d'éléments négatifs. Alors voici quelque chose qui sera très bien à faire chez soi et à transmettre à tous ceux qui souhaitent s'alléger pour ce nouveau futur.
Tout d'abord parlons un peu du gui.
Au solstice d’hiver, les druides cueillaient le gui à l’aide d’une serpe d’or en disant en langue celte « O Ghel an Heu » c’est-à-dire « Que le blé germe! ». Ils l’offraient ensuite aux villageois qui l’accrochaient dans leurs maisons en guise de porte-bonheur. Cette cérémonie devait rendre les récoltes plus abondantes et les femmes plus fécondes… En plus, il éloignait le mauvais sort !
Le blé est le symbole de la fertilité, de la richesse (couleur or) et de manger à satiété car le pain est essentiel à la fraternité des hommes.
Quand ceux-ci s'entraident alors la faim s'éloigne.
Quand ils se dévorent et se battent alors arrive la famine.
Le blé c'est aussi l'été et le versant éclairé du solstice d'hiver donc le solstice d'été. Les Chinois d'ailleurs nous invitent à considérer le solstice d'hiver comme le début de l'été et celui d'été comme le début de l'hiver. Ainsi le Gui et le Blé trouvent une complémentarité symbolique de la lumière. Le blé est dur et plein, le gui est mou et liquidien. Le blé est terrestre, le gui est céleste car il s'accroche dans les arbres.
Nous connaissons le rite du gui. S'embrasser dessous nous convie à faire la paix et ne pas retenir les griefs anciens et passés.
Et bien un rituel simple est celui d'avoir du gui chez soi, de s'embrasser dessous et sans masque s'il vous plaît 😉 ! puis de le garder jusqu'au 6 janvier dans sa maison. Ensuite il faut le brûler et le jeter dans la nature afin de ne plus ressasser les mauvais moments. Acte hautement symbolique qui permet d'exorciser toutes les peurs et fantasmes qui auraient pu surgir en 2020.
Alors à vous toutes et tous, que la joie soit dans vos cœurs, que vous vous embrassiez avec tendresse sous le symbole de la pureté et en prévision de ce blé magique qui annonce la fertilité des idées.
Je vous souhaite de vivre en acceptant la mort car celle-ci en fait partie intégrante. Mourir n'est pas une fin et le maître suprême qui est la nature, nous le prouve chaque année. Elle meurt et revit! Voilà bien la clef de notre existence.
Pensez-y, soyez attentifs et respectueux des autres. Peu importe la tournure de la société, ce qui compte c'est de rester un humain en quête de son bonheur et de le partager avec l'ensemble de la communauté humaine. C'est un idéal, mais qu'il est beau de pouvoir le penser.
Pensez aussi à allumer une bougie le 6 janvier car elle sera la source et le symbole de la lumière de votre esprit. Purifié par le gui brûlé, vous serez rayonnant par cette lumière intérieure porteuse de l'amour Agapé.
Jean
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